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Le plaisir

Nous recherchons et apprécions les petits plaisirs de la vie quotidiennes. A contrario, nous fuyons la douleur et la souffrance. La pause-café, une gorgée de bon vin, s’asseoir après une longue marche, sentir le parfum d’une fleur sont des petits moteurs de l’existence qui nous permettent d’avancer.

Le plaisir est un facteur essentiel du bonheur humain (Karol WOJTYLA, Amour et responsabilité, Stock, 1978, p. 27).

Il n’y a pas de vie sans plaisir ; la lutte pour le plaisir est la lutte pour la vie (F. NIETZSCHE, Humain, trop humain, t. 1, § 105, Gallimard, 1968, p. 110).

Vivre, c'est jouir de la vie (Emmanuel Lévinas, Totalité et infini, p. 118).

La relation sexuelle de laquelle découle d’ailleurs la vie est un lieu de plaisir tout particulier, car il est incomparable. C’est un authentique petit coin de paradis. Le plaisir n’est pas une réalité secondaire qui nous affecterait de façon épisodique.

Il s’agit d’un des mécanismes affectifs les plus nécessaires à l’épanouissement de l’individu (J. BERGERET, La notion de plaisir, Lumière et vie, 114, 1973, p. 7). 

une plénitude de vie physique et psychique consécutive à l’apaisement d’un besoin ou à l’accomplissement d’un désir (M. LEGRAIN, Le corps humain, p. 118).  Il est la célébration d’une plénitude (J.-N. DUMONT, Vouloir le lendemain, recevoir le présent, Communio, VII, 2, 1982, p. 29).

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