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La sexualié romaine et grecque

Le mariage antique, lorsqu’il existe et qu’il est pratiqué, est un contrat social où il n’est question ni d’amour, ni même de sexualité. A Rome les femmes mariées, appelées matrones, devaient posséder trois qualités essentielles, la chasteté, la fidélité et la fécondité. L'homme de condition libre peut avoir des relations avec ses propres esclaves, des prostituées, des femmes d'un rang social inférieur. La prostitution est très fréquente, et totalement admise. Les prostituées sont chargées du sexe et du plaisir.

Les Athéniens des classes aisées pratiquaient la pédérastie, cette relation pédagogique où un citoyen mûr initie, vraisemblablement sur le plan sexuel, un adolescent encore imberbe. Les Romains, eux, n'ont pas encensé les relations avec les jeunes, mais les ont tolérées avec les prostitués et les esclaves. Des «mignons» - pueri delicati - servent, par exemple, dans les banquets.

Concernant l'homosexualité, ce que l’on réprouvait fortement, c’était que la quête du plaisir amenât certains hommes à désirer jouer le rôle passif d’une femme, en s’offrant à la pénétration de leurs amants...

Pour les stoïciens, il ne devait y avoir de rapport sexuel qu’afin de produire des enfants. Le couple ne devait point faire l’amour pour le seul plaisir et ne devait d’ailleurs adopter que les seules positions qui permettaient de « semer » la semence au meilleur effet. (P. BROWN, Le Renoncement à la chair, Paris, 1995, p. 44).

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