Le sens de la vie

Qu'est-ce que le sens ?

sens de la vie

Quel est le sens de la vie ? Vaste question que toute une vie ne parvient pas à résoudre. Le sens fixe un horizon que nous atteignons à notre mort. Mais est-ce la fin de tout ou un nouveau commencement ?

Dictionnaire étymologique A. Rey. Le mot "sens" est issu du latin sensus qui désigne en général l'action de sentir, de percevoir, d'où de nombreuses acceptions : « perception par les sens », « sentiment », dans le domaine intellectuel « manière de voir », « faculté de penser, de comprendre », « idée, pensée », et en rhétorique « phrase, période ». Sensus est le nom d'action qui correspond au verbe sentire « percevoir (par les sens, l'intelligence) » (→ sentir).

Dès l'ancien français, des confusions se sont faites entre ce latinisme et le germanisme "sens*. Le français sens a hérité de la polysémie de sensus, à laquelle s'est ajoutée l'influence du mot germanique qui a fourni le sens « direction ».

■ Bon sens (v. 1167, boen sens) « faculté de juger raisonnablement », qui a eu pour équivalent bon sens naturel (1393), est resté usuel, remplaçant en partie des usages archaïques de sens et correspondant à sensé. Être en, dans (1651) son bon sens correspond à « jouir de toutes ses facultés intellectuelles ». L'expression en dépit du bon sens (1664), qui remplace en dépit du droit sens (mil. XVIIe s.), correspond d'abord à cette valeur, puis signifie « de manière désordonnée, absurde », équivalant à n'importe* comment, autre gallicisme. Au XVIIIe et surtout au XIXe s., bon sens s'applique à un jugement conforme aux critères dominants, avec une connotation de sens pratique bourgeois (Cf. juste milieu) et de banalité, voire de grossièreté, par exemple dans gros bon sens (av. 1861). Cela (ça) n'a pas de bon sens est dans Balzac (1847). En français québécois familier, ç'a pas de bon sens, de maudit bon sens, « c'est absurde, ridicule ». Sans bon sens, « de manière insensée ».

■ En outre, il a repris (v. 1285) la valeur latine d'« idée », d'où vient l'emploi pour « faculté de connaître intuitive » (1310), valeur que prolonge l'emploi que Descartes fait du mot, ainsi que de bon sens, pour un concept proche de celui de « (droite) raison ». Parmi les acceptions anciennes qui se sont conservées jusqu'au français classique, c'est avec celle de « jugement » que le mot entre dans plusieurs locutions employées du XVe au XVIIe siècle : tirer au sens « venir à l'essentiel », en grand sens « par mûre réflexion » (1440-1475). Au XVIe s., reprise de la locution latine sensus communis, apparaît sens commun (1534) qui confère au bon sens une dimension collective, d'où n'avoir pas de (le) sens commun (1625) équivalant à ne pas être dans son bon sens. Sens commun s'emploie aussi (v. 1560) en philosophie néo-scolastique pour désigner la faculté de l'âme par laquelle elle juge de toutes les espèces des objets perçus par les sens extérieurs. Au début du XVIIe s., on a dit dent de sens qui sera éliminé par dent de sagesse.

■ Par reprise du latin sensus, sens, depuis le début du XIIe s. et jusqu'à la période classique, correspond à « avis, opinion », que celle-ci soit exprimée ou qu'elle corresponde à la manière de voir, de considérer un objet, à la manière de comprendre qqch. Cette valeur disparaît aux XVIIe et XVIIIe s., ne subsistant que par des locutions comme abonder (ou aller) dans le sens de qqn (XVIe s.), à mon sens (1636), d'ailleurs plutôt comprises aujourd'hui comme relevant de la valeur sémantique (« signification ») ou même directionnelle (→ 2 sens) du mot. Entrer dans le sens de qqn, parler selon son sens (1580) sont sorties d'usage avec cette valeur. Cependant, l'idée de jugement s'est maintenue plus longtemps.

La deuxième grande valeur de sens, apparue au début du XIIe s., concerne la faculté (notamment humaine) de percevoir les impressions faites par les objets et désigne chacun des systèmes récepteurs qui permet la perception et la sensation : vue, ouïe, odorat, goût, toucher, d'où les cinq sens (1175, aussi sens dou cors [du corps]) appelés sens de nature par Charron au XVIe siècle. À côté de cette acception psychophysiologique, en relation avec sensation et sentir, le mot, qui correspond à « faculté d'éprouver », en est venu au XVIIe s. à s'appliquer au plaisir tiré des impressions (1636), notamment dans le contexte chrétien avec mortifier ses sens (1680) ou au contraire donner tout à ses sens (1694) ; sens est alors lié aux valeurs prises par sensuel* et sensualité. De là, au XVIIe s., des expressions comme plaisir des sens (1636).

Dictionnaire Larousse en ligne

1. Chacune des fonctions psychophysiologiques par lesquelles un organisme reçoit des informations sur certains éléments du milieu extérieur, de nature physique (vue, audition, sensibilité à la pesanteur, toucher) ou chimique (goût, odorat).

2. Aptitude à connaître, à apprécier quelque chose de façon immédiate et intuitive : Avoir le sens des nuances.
Synonymes : don - esprit - instinct - notion - sentiment

3. Ce que quelque chose signifie, ensemble d'idées que représente un signe, un symbole : Le sens d'une allégorie.
Synonymes : portée - signification - valeur

4. Ce que représente un mot, objet ou état auquel il réfère : Chercher le sens d'un mot dans le dictionnaire.
Synonyme : acception

5. Raison d'être, valeur, finalité de quelque chose, ce qui le justifie et l'explique : Donner un sens à son existence.

Une question difficile

“Le sens de la vie est la plus pressante des questions”, disait Albert Camus.

Si je vous posais la question du sens de votre vie, chacun aurait une réponse différente. Les uns me dirait « c’est ma famille », les autres « mon entreprise que j’ai créée », mon travail, d’autres encore citerait une passion. Ce sont autant de raisons de vivre qui donnent sens à ma vie.

Quel est le sens de ma vie, quel est le but de ma vie, quelle est la direction que je me donne, quelle est sa signification ? Direction, signification, finalité ! La direction indique un projet, un but, par exemple devenir champion olympique. Quelle est sa signification ? Je laisse à chacun le soin de répondre.

Albert Schweitzer, originaire d’alsace, pays du Gewürztraminer et autres bons vins se demandait : est-ce que je peux planter des vignes au nord d’une montagne ? Oui j’en ai le pouvoir ! Non cela n’a pas de sens ! Cela nous arrive à tous de dire : « cela n’a pas de sens », parce que nous sentons qu’aucun objectif ne justifie l’acte.

Si nous savons pourquoi nous nous levons le matin, alors notre vie a des chances d’avoir un sens. Si je suis heureux de vivre, alors ma vie a certainement du sens.

Il y a peut-être des questions fondamentales que nous nous posons sur l’existence. Leibnitz se demandait : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi j’existe ? Parce que mes parents ont fait l’amour. Cela répond à la question du « comment » et non à la question du « pourquoi », ni à la question du « pour quoi » (en deux mots). Mais cela nous dit que le sens de notre vie présente est liée au passé. Nous ne sommes pas totalement maitres de notre destinée. Nous n’avons pas choisi notre sexe, notre famille… Peut-être en souffrons-nous. Plutôt que pourquoi j’existe, il serait plus exact de dire « pour qui j’existe ? »

Certaines questions n’ont pas de réponses rationnelles : pourquoi ai-je perdu mon enfant unique dans un accident de voiture ? Quel est le sens ? Pourquoi la vie, pourquoi le mal, pourquoi la mort. Dieu existe-t-il ? Nous sommes tous passés par des expériences plus ou moins difficiles dans notre vie, sans comprendre pourquoi cela nous arrivait. Pour d’autres nous avons fait des expériences spirituelles sans avoir d’explication sur leur signification. Enfin pour beaucoup nous sommes venus à la conclusion que la vie a certainement plus à nous offrir que ce que nous vivons ou qu’il existe une dimension qui nous échappe.

La question du sens de la vie se décline à plusieurs niveaux. Tous d’abord le sens immédiat de nos choix, de notre agir. Quel est le sens de ce que je vis au présent : boire un verre de vin, se promener, faire l’amour... Ensuite quel est le sens de nos projets structurants : lutter pour une cause, fonder une famille, créer une entreprise... Puis, quel est le sens global de l’existence. La vie prise dans sa globalité; de la naissance à la mort, a-t-elle un sens ? Enfin, tout l'univers dans son acception biblique de "création" a-t-il du sens ?

Choisir le bon cap

Absence de points de repère

Pour ceux qui font de la voile, il faut des amers, c’est-à-dire des points de repère pour se diriger (phares, balises…). Par ailleurs, la ligne droite n’est pas toujours le moyen le plus rapide pour arriver au port. Il faut jouer avec le vent et notre vie fait parfois des zigzags ; on pourrait aussi dire qu’il y a des hauts et des bas. Mais l’important, c’est de se donner un cap. Et le monde d’aujourd’hui n’offre plus guère de points de repère.

Notre monde est angoissé, déboussolé, désorienté. Les magazines, les articles et les boutiques promettant « le bien-être » pullulent, c’est bien le signée qu’il y a un malaise, un mal être.

On le voit de bien des manières, la vie est une course permanente. Il n’est pas rare d’éprouver un sentiment continu d’insatisfaction, à être sans cesse dans l’attente de la prochaine étape : le week-end prochain, le prochain voyage, le prochain amour, le prochain modèle de smartphone... Beaucoup de gens passent une grande partie de leur vie tournée vers l’étape suivante, la prochaine promotion, la prochaine relation... Et puis…à 90 ans, on se retrouve dans son fauteuil à bascule, à caresser Garfield, son chat, et à saluer des jeunes en pensant qu’il y a quelques années, vous étiez à leur place et en disant « c’était le bon vieux temps ».

On se rend pourtant bien compte, à chaque nouvelle étape, que ça ne nous satisfait pas, il reste une faim, une aspiration à autre chose, parce qu’il y a en nous une soif d’infini. Y a-t-il une autre manière de vivre notre vie que cette course infernale ?

Est-ce que la réussite donne un sens à la vie ?

Dans notre société occidentale, la question du sens de la vie est souvent traitée de manière utilitariste : le but est d’éprouver du plaisir, d’être heureux, d’oublier ce qui fait souffrir. On cherche à profiter et à s’épanouir, par exemple en voyageant, en consommant ou en faisant la fête. Certains se jettent à fond dans la recherche des plaisirs, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que cela ne les comble pas, parce que la somme de plaisirs ne donne pas sens à la vie.

Le comédien britannique Russell Brand (Américan trip) dit : « La drogue et l'alcool ne me posent pas de problème. C'est la réalité, mon problème. La drogue et l'alcool sont ma solution pour combler un vide en moi. » Il nous arrive à tous de vouloir fuir une certaine réalité, trop dure, trop contraignante, trop vide de sens…

D’autres se disent « l’argent est la réponse », mais là aussi on se rend compte que cela ne satisfait pas. Il en faut plus, on n’en a jamais trop.

D’autres se disent « peut-être que le succès est la réponse ». Freddie Mercury, le chanteur de Queen, était richissime, avait des fans dans le monde entier. Pourtant il reconnut, dans une interview donnée peu de temps avant sa mort, être désespérément seul : « On peut tout posséder, et demeurer l’homme le plus seul sur terre. C’est la plus cruelle des solitudes. La réussite a fait de moi une idole mondiale, et m’a rapporté des millions. Mais elle m’a privé de la relation dont nous avons tous besoin : une relation d’amour durable. » La solitude est la plus cruelle des souffrances, nous dit le pape François. Nous l’avons bien vérifié en cette période de Covid.

Beaucoup d’entre nous ont cette même question « Comment réussir ma vie ? » Sans doute y a-t-il une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie.

L’importance des valeurs

Quelles sont les valeurs que je place en premier dans la vie ? Est-ce la réussite, l’argent, le plaisir, la fraternité, la famille, les autres, Dieu… Ces valeurs me permettront de définir des actes et des objectifs. En somme, en quoi je crois ! En qui je crois.

J’entends parfois dire : « Peu importe ce qu’on croit, tant qu’on est sincère. » Mais on peut se tromper en étant sincère. Être sincère ne suffit pas pour découvrir le vrai sens des choses et avoir une vision claire !

Ce que nous croyons a-t-il de l’importance ? Staline, Hitler, Pot Pol ont commis le mal avec sincérité. Ce sont leurs convictions qui les ont portés au mal et ont coûté la vie à des millions de gens. Ce sont des cas extrêmes qui montrent que ce que nous croyons est de première importance, car c’est ce que nous croyons qui dicte ce que nous faisons.

À l’ère du virtuel et des réseaux sociaux, la vérité est ce que l’on fait apparaître sur un écran. Aujourd’hui, on met en scène notre vie à travers des vlogs sur Youtube, des photos sur Facebook, des stories sur Instagram, à la recherche du cliché parfait. Ce n’est plus la réalité que l’on voit mais une mise en scène bien orchestrée et étudiée, avec utilisation de filtres, des retouches et des recadrages. Le rendu est plutôt superficiel, voire artificiel.

Il ne suffit pas d’être sincère, il faut être dans le vrai. Qu’est-ce que la vérité ? Nous avons tous entendu parler du COVID. On entendait tout et son contraire et il était impossible de savoir où était la vérité.

Nous sommes nombreux à être un peu perdus devant toutes les théories, les possibilités, les témoignages, les informations, les avis et les contradictions de la vie. Devant toutes ces options, ces possibilités, à quel saint se vouer ? Pour beaucoup nous avons cessé de rechercher ce qui a pourtant toujours été au cœur de l’Humanité : la recherche de la vérité. Jésus dit : « Je suis la Vérité ».

Est-ce que les autres peuvent m’aider à trouver le sens de ma vie ? Est-ce que je n’aurai pas toujours besoin des autres pour donner du sens. Champion olympique, marié, chef d’entreprise, religieux, le sens de tous ses événements passe par les autres. Parmi tous ces autres, il y a une personne dans l’histoire qui me questionne sur le sens de ma vie ; cette personne, c’est Jésus.

Les autres donnent sens à ma vie

Le sens de la vie passe par les autres, par toutes les rencontres et les liens que nous tissons tout au long de notre vie.

Jésus donne sens à ma vie

Est-ce vrai ?

Jésus dit « Je suis la vérité. » Il nous faut trancher : vrai ou faux ? C. S. Lewis célèbre pour avoir écrit Le Monde de Narnia a dit : « Si le christianisme est faux, il n'a aucune importance. S'il est vrai, son importance est infinie. Mais il ne peut pas être moyennement important. » En réalité, il existe de très nombreuses pièces à conviction qui établissent les fondements du christianisme. Nous les examinerons en détail la prochaine fois : les éléments historiques de la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Avis aux sceptiques !

Témoignage

Témoignage de ma conversion. Pour ma part, j’allais de temps à autre à l’église, je trouvais ça ennuyeux et assommant. Je ne comprenais pas que des gens de notre époque aillent s’ennuyer volontairement. Et puis ça ne me paraissait pas fiable, est ce que ce n'est pas une gigantesque arnaque pour faire rêver les gens ou les manipuler, « l’opium du peuple » (Karl Marx) ?! Et le témoignage des chrétiens n'a pas toujours été brillant : des guerres, une morale jugée dépassée, des scandales divers comme la pédophilie. Enfin, je ne voyais pas comment quelqu'un, Jésus, qui a vécu il y a 2000 ans, à plus de 3000 kilomètres, pouvait être d’un quelconque intérêt pour ma vie aujourd’hui. Le christianisme me paraissait ennuyeux, faux et dépassé. En fait, à l’époque je connaissais peu de choses sur la foi et sur Dieu. A 23 ans, je suis allé à Paris pour découvrir la vie... Pour écouter le témoignage de ma conversion.

Une expérience plus qu’une connaissance

Lorsque Jésus dit : « Je suis la Vérité », c’est bien plus qu’une vérité intellectuelle. C’est une expérience. Imaginez qu’avant de rencontrer mon épouse (mon époux), j’aie trouvé dans une librairie un livre sur elle : « Portrait d’une femme exceptionnelle. » Ça a l’air intéressant ! Ch. 1 : ‘une personnalité douce et ouverte’, Ch. 2 : ‘Une vive intelligence’. Ch. 3 : ‘une patience à toute épreuve’. Ch. 4 : ‘Ses qualités de cordon bleu ou de bricoleur’. Ch. 5 : ‘Ses qualités physiques et sportives’, Ch. 6 : ‘Une femme sexy’. Je me serais dit : “Quelle femme exceptionnelle !” C’est une connaissance intellectuelle, la tête. Après plus de 37 ans de mariage, je sais que c’est une femme exceptionnelle, c’est le fruit de l’expérience, du cœur.

Le christianisme ne propose pas une philosophie, des règles, des rites, mais une rencontre, une présence, une amitié, une relation personnelle avec Jésus ressuscité. C’est ce que le Parcours Alpha propose : faire l’expérience, voir si c’est vrai en testant, en s’interrogeant. Car il y a une différence entre une connaissance intellectuelle et une expérience personnelle. Cette différence est la même entre un astronome qui reste derrière sa lunette astronomique, qui connait la carte du ciel et toutes les constantes des lois physiques qui régissent l’univers et un astronaute qui, lui, a voyagé et vu la Terre à partir de l’espace et de ses propres yeux.

James Irwin, un astronaute qui a marché sur la lune, a dit : « Le plus important, ce n’est pas que l’homme ait marché sur la lune, mais que Dieu ait marché sur la terre en la personne de Jésus-Christ. »

Alors, qu’allez-vous choisir ? Être un astronaute ou un astronome ? Allez- vous rester sur ce que vous savez (ou pensez savoir) ou entrer dans une nouvelle démarche d’expérience et de vie ?

Jésus nous montre un chemin

Jésus a transformé mon existence, il m’a montré un chemin. Il n’a pas résolu les problèmes de la vie, mais il m’a offert un appui, une référence, en somme la force d’avancer dans la vie et surtout un sens à ma vie.

Jésus invite à prendre la bonne direction. Il me dit « Je suis le chemin. » Je découvre alors que Dieu s’intéresse à moi et qu’Il a des choses à me faire découvrir sur moi-même, les autres et Lui. Parce que, au fond, la question qu’Il me pose c’est : « Quel est le sens de ma vie ? » Prendre la bonne direction, cela ne veut pas dire prendre tous la même direction. Nous avons des talents différents et quand on relit les évangiles, on voit que Jésus nous invite à développer nos talents pour les mettre au service des autres (son conjoint, sa famille, la paroisse, une association...).

Jésus a transformé mon regard sur le monde. C.S. Lewis a écrit : « Je crois en Christ comme je crois au soleil qui se lève : non seulement parce je le vois, mais aussi parce qu’à travers lui, je vois tout le reste ».

Bono, le chanteur de U2. « Ma compréhension des Écritures a été simplifiée en la personne de Jésus. Il nous enseigne que Dieu est amour, et je réponds en acceptant d'être transformé par cet amour et d'agir dans cet amour, c'est cela ma religion. »

Jésus nous donne la paix

Le bien et le mal cohabitent en chacun. Soljenitsyne, l’écrivain russe, prix Nobel de la paix, l’exprime ainsi : « La ligne qui sépare le bien du mal ne passe pas entre les Etats, ni les classes sociales, ni les partis politiques, mais au travers du cœur humain, de chaque cœur humain. » Nous en avons tous fait l’expérience. J’ai pris conscience que Jésus est venu nous rendre libres !

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. (Mt 11,28). Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix (Jean 14,27).

Jésus ne nous promet pas de supprimer magiquement tous nos problèmes et nos souffrances, mais de faire la paix en nous, de nous accompagner dans nos souffrances.

Pourquoi Jésus prend-il une telle place dans ma vie ? Parce qu’Il m’a fait découvrir le vrai Amour en commençant par m’accepter moi-même, puis accepter les autres et enfin faire l’expérience de Dieu. S’aimer soi-même : tout un programme. Accepter ses défauts, ses addictions, ses blessures. Accueillir les autres comme ils sont : difficile. Jésus nous demande même d’aimer les autres comme soi-même. Addictions sous toutes ses formes. Nous libérer (passer par des cures).

Il est venu aussi pour nos actes manqués comme le dit Jean Jacques Goldman dans sa chanson « A nos actes manqués » (A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils. Tous les chemins qui me sont passés à côté. A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils. A tout ce que je n’ai pas été. Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences. A tous ces moments que j’avais cru partager. Aux phrases qu’on dit trop vite et sans qu’on les pense. A celles que je n’ai pas osées. A nos actes manqués.