Apocalypse - Chapitre 20 - Les mille ans
Le chapitre se déroule en trois grands mouvements :
- L’emprisonnement de Satan (v. 1–3)
- Le règne des saints avec le Christ pendant mille ans (v. 4–6)
- La libération de Satan, la guerre finale et le jugement dernier (v. 7–15)
Le texte juxtapose symbolisme, théologie du jugement, et eschatologie ultime. Comme souvent en Apocalypse, les symboles sont plus importants que la chronologie stricte.
| Versets | Commentaire |
| 1 Alors je vis un ange qui descendait du ciel. Il avait à la main la clé de l'abîme et une lourde chaîne. | Le pouvoir sur Satan est exercé non par le Christ directement mais par un ange — signe de la souveraineté totale de Dieu : même un simple messager peut vaincre le dragon. L’ange porte une clé et une chaîne, symboles d’autorité et de limitation. |
| 2 Il s'empara du dragon, l'antique serpent, qui est le diable et Satan, et l'enchaîna pour mille ans. | Le chapitre 20 (v.2) reprend
le chapitre 12 (v.9) dans la désignation
du “dragon, l’antique serpent,
qui est le Diable et Satan“. Il est très
probable qu'il s'agit dans les deux cas du
même "événement". Satan est précipité
du ciel, il est vaincu. Au chapitre 12,
dans la grande fresque qui nous
dévoile les protagonistes du combat
spirituel, Satan nous est montré
comme l’acteur par excellence qui “fait la guerre aux saints et a le pouvoir
de les vaincre" (13,7) par l'intermédiaire
des deux Bêtes. Mais ses agissements terrestres ne peuvent donner le change : c’est le Christ qui a “autorité “ (12,10) et les martyrs l’ont “vaincu par le sang de l’Agneau “ (12,11). Satan est vaincu. Il est donc normal que la vision du chapitre 20 nous présente Satan enchaîné dans l’abîme. Car s’il peut “porter le combat contre le reste de la descendance de la Femme “ (12,17), Satan ne peut pas séduire les nations. Le titre le plus fort qui lui soit donné au chapitre 12 est celui de “séducteur du monde entier“; et cela se rapporte à l’action démoniaque des temps de la Fin, à ce déchaînement qui ne durera qu’un “peu de temps “ (20,3 et 12,12), lorsque les mille ans seront accomplis. D.A. Le « millénium » doit être compris symboliquement : un temps complet et parfait, non littéralement 1000 ans. Dans la Bible, le nombre mille exprime la plénitude (Ps 50:10 ; 2 P 3:8). voir l'étude sur les mille ans. |
| 3 Il le précipita dans l'abîme, qu'il ferma et scella sur lui, pour qu'il ne séduise plus les nations jusqu'à l'accomplissement des mille ans. Il faut, après cela, qu'il soit relâché pour un peu de temps. | Le but est explicitement d’empêcher la séduction globale. Satan n’est pas neutralisé entièrement, mais son pouvoir mondial est suspendu. L’expression « après cela il faut qu’il soit délié » indique un dessein divin : la libération temporaire de Satan a une fonction révélatrice. |
| 4 Et je vis des trônes. A ceux qui vinrent y siéger, il fut donné d'exercer le jugement. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et de la parole de Dieu, et ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image et n'avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. | Les trônes indiquent une participation au gouvernement divin. Ceux qui sont assis dessus sont des martyrs (« ceux qui ont été décapités ») mais aussi tous ceux qui n’ont pas adoré la bête. Ils vivent et règnent avec Christ. Les martyrs sont regardés comme vivant en Dieu après leur mort corporelle, puisqu’on leur applique le terme d’ “âmes“. Or, que se passe-t-il pour eux? Quel est le sort des martyrs après leur mort ? La réponse de saint Jean est celle-ci : “Ils reprirent vie (ézèsan) e t régnèrent avec le Christ pendant mille ans.“ L’expression est empruntée à la vision des ossements desséchés d’Ezéchiel (37), qui annonce d’abord la restauration d’Israël après les souffrances de l’Exil : “Je prophétisai comme il m’en avait donné l’ordre, et l’Esprit vint sur eux ; ils reprirent vie (ézèsan,dans la version grecque des Septante) et se mirent debout sur leurs pieds : grande, immense armée. Alors il me dit : Fils d’homme, ces ossements c’est toute la maison d’Israël. Les voilà qui disent : nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, c’en est fait de nous. C’est pourquoi prophétise. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Voici que j’ouvre vos tombeaux; je vais vous faire remonter de vos tombeaux, mon peuple, et je vous ramènerai sur le sol d’Israël “ (Ez 37,10-12). |
| 5 Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant l'accomplissement des mille ans. C'est la première résurrection. | « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes » (Matthieu 27 :52-53). |
| 6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. Sur eux la seconde mort n'a pas d'emprise : ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et régneront avec lui pendant les mille ans. | La première résurrection est une variante
introduite par saint Jean dans
l’Apocalypse, et qui s’applique uniquement
aux saints et aux martyrs. Elle
exprime que ceux-ci reçoivent en partage
la plénitude de la Royauté et du
Sacerdoce de Jésus, et qu’ils l’exercent
immédiatement après leur mort corporelle,
en étant présents aux combats de
l’Église de la terre pendant tout le reste
du temps de son histoire. Dans la Bible, ce qui est prévu comme cause de damnation, c’est l’attitude de l’homme qui se ferme librement à l’amour de Dieu, attitude à laquelle Dieu ne peut rien. La seule chose qu’il peut faire, c’est que cet être qui se ferme à son amour, son amour ne le reçoive pas, et c’est cela qui le met en face du châtiment final : la seconde mort (20,6-14). La damnation n’est pas d’abord un châtiment qui serait une vengeance de Dieu face à quelqu’un qui aurait mal fait, ou encore la justice de Dieu qui rétribue chacun selon ses oeuvres, C’est l’envers de son Amour, qui est impuissant en face de la liberté humaine qu’il nous a donnée. Cela nous montre à quel point Dieu nous donne une vraie liberté qu’il respecte. D.A. Voir l'étude sur l'enfer. |
Apocalypse - Chapitre 20 - Victoire finale et jugement
Versets
Commentaire
7 Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison,
En lisant l’ensemble des visions des
chapitres 19 et 20, on pourrait y chercher
un déroulement chronologique,
et se poser cette question : pourquoi
Satan n’est-il pas jeté en enfer en enfer en même temps que la Bête et le faux
prophète ? Pourquoi faut-il qu’il soit
délié avant d’aller les rejoindre ? Dans la succession des visions, saint
Jean va et vient. Il commence son
propos : les noces de l’Agneau et le
grand nettoyage du monde que cela
suppose; le Christ Juge est victorieux
des deux Bêtes. Ensuite, saint Jean
s’intéresse à Satan lui-même pour
dire qu’il est enchaîné pendant le
temps de l’histoire, et qu’il n’est, en
définitive, déchaîné que pour être
anéanti. Mais tout cela n’est qu’une
seule et même victoire décisive du
Christ Juge, décrite plusieurs fois en
des visions successives.
8 et il s'en ira séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog. Il les rassemblera pour le combat : leur nombre est comme le sable de la mer.
L’usage de « Gog et Magog » renvoie à Ézéchiel 38–39 (38,1 Il y eut une parole du SEIGNEUR pour moi : 2« Fils d'homme, dirige ton regard vers Gog, au pays de Magog, grand prince de Mèshek et Toubal ; prononce un oracle contre lui, symboles des forces hostiles à Dieu venant des extrémités de la terre. Il ne s’agit pas d’une géopolitique précise, mais d’une image : l’ensemble des nations se soulève contre Dieu. La séduction est l’arme principale de Satan.
9 Ils envahirent toute l'étendue de la terre et investirent le camp des saints et la cité bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora.
La bataille n’a presque pas lieu : la victoire divine est immédiate. Le feu du ciel rappelle Élie (1 R 18:38) et les jugements de l’Ancien Testament. Le camp des saints représente la communauté fidèle ; la « ville bien-aimée » renvoie symboliquement à Jérusalem, la demeure du peuple de Dieu.
10 Et le diable, leur séducteur, fut précipité dans l'étang de feu et de soufre, auprès de la bête et du faux prophète. Et ils souffriront des tourments jour et nuit aux siècles des siècles.
Le diable rejoint la bête et le faux prophète (Ap 19:20). L’étang de feu symbolise le jugement irréversible. La formule « jour et nuit, aux siècles des siècles » marque la finalité. Le mal n’a plus de place dans la création.
11 Alors je vis un grand trône blanc et celui qui y siégeait : devant sa face la terre et le ciel s'enfuirent sans laisser de traces.
Le « trône blanc » symbolise la pureté, la justice et l’autorité divine. La terre et le ciel « s’enfuient » : l’ancien ordre disparaît avant la création nouvelle (chap. 21).
12 Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône, et des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert : le livre de vie, et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans les livres.
Les versets 12 et 13 nous montrent
“les morts debout devant le trône“;
“la Mort et l’Hadès rendirent leurs
morts“... Saint Jean ne parle pas de
résurrection. Le mot n’est pas prononcé,
sans doute parce qu’il a voulu
le réserver à la “première résurrection“
des martyrs. N’oublions pas
que l’Apocalypse s’adresse avant
tout à l’Église persécutée et cherche à
mettre en lumière la valeur du sacrifice
des martyrs et leur destinée éternelle.
Saint Jean ne parle pas de
“seconde résurrection“, car c’est celle
qui existe pour tout le monde, justes
et injustes. Elle n’est pas de soi un
gage d’entrée dans le Monde
Nouveau.
Le livre de
vie, traditionnellement, dans le
judaïsme, contient les noms des
justes auxquels est réservée la vie
éternelle. “On remarquera le correctif
deux fois apporté dans l’Apocalypse (13,8
et 21,27) : c’est le livre de vie de l’Agneau et
non plus le registre d’une prédestination
aveugle“ (P. Prigent, op. cit. p. 67). Car le
Christ a versé son sang pour sauver
tous les hommes. Le salut ne dépend
pas d’abord de nos oeuvres, il est gratuit.
Le fait d’être sauvé a son origine
première et fondamentale dans la
volonté de Dieu qui est gratuite. Si
nous restons fidèles à cette vocation,
nous serons sauvés. Mais ce n’est pas
notre fidélité qui est première ; c’est
l’appel de Dieu qui est premier, et
c’est cela l’inscription dans le livre de
vie. D.A.
13 La mer rendit ses morts, la mort et l'Hadès rendirent leurs morts, et chacun fut jugé selon ses œuvres.
Rien ni personne n’échappe au jugement. La mer, symbole de chaos, rend les morts ; la mort et le séjour des morts (Hadès) sont eux aussi dépouillés de ceux qu’ils retiennent.
14 Alors la mort et l'Hadès furent précipités dans l'étang de feu. L'étang de feu, voilà la seconde mort !
C’est une déclaration théologique majeure : même la mort, dernier ennemi (1 Co 15:26), est détruite. L’étang de feu est défini explicitement : « la seconde mort ». La première mort est physique ; la seconde morte est spirituelle — séparation définitive d’avec Dieu.
15 Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l'étang de feu.
| Versets | Commentaire |
| 7 Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison, | En lisant l’ensemble des visions des chapitres 19 et 20, on pourrait y chercher un déroulement chronologique, et se poser cette question : pourquoi Satan n’est-il pas jeté en enfer en enfer en même temps que la Bête et le faux prophète ? Pourquoi faut-il qu’il soit délié avant d’aller les rejoindre ? Dans la succession des visions, saint Jean va et vient. Il commence son propos : les noces de l’Agneau et le grand nettoyage du monde que cela suppose; le Christ Juge est victorieux des deux Bêtes. Ensuite, saint Jean s’intéresse à Satan lui-même pour dire qu’il est enchaîné pendant le temps de l’histoire, et qu’il n’est, en définitive, déchaîné que pour être anéanti. Mais tout cela n’est qu’une seule et même victoire décisive du Christ Juge, décrite plusieurs fois en des visions successives. |
| 8 et il s'en ira séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog. Il les rassemblera pour le combat : leur nombre est comme le sable de la mer. | L’usage de « Gog et Magog » renvoie à Ézéchiel 38–39 (38,1 Il y eut une parole du SEIGNEUR pour moi : 2« Fils d'homme, dirige ton regard vers Gog, au pays de Magog, grand prince de Mèshek et Toubal ; prononce un oracle contre lui, symboles des forces hostiles à Dieu venant des extrémités de la terre. Il ne s’agit pas d’une géopolitique précise, mais d’une image : l’ensemble des nations se soulève contre Dieu. La séduction est l’arme principale de Satan. |
| 9 Ils envahirent toute l'étendue de la terre et investirent le camp des saints et la cité bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. | La bataille n’a presque pas lieu : la victoire divine est immédiate. Le feu du ciel rappelle Élie (1 R 18:38) et les jugements de l’Ancien Testament. Le camp des saints représente la communauté fidèle ; la « ville bien-aimée » renvoie symboliquement à Jérusalem, la demeure du peuple de Dieu. |
| 10 Et le diable, leur séducteur, fut précipité dans l'étang de feu et de soufre, auprès de la bête et du faux prophète. Et ils souffriront des tourments jour et nuit aux siècles des siècles. | Le diable rejoint la bête et le faux prophète (Ap 19:20). L’étang de feu symbolise le jugement irréversible. La formule « jour et nuit, aux siècles des siècles » marque la finalité. Le mal n’a plus de place dans la création. |
| 11 Alors je vis un grand trône blanc et celui qui y siégeait : devant sa face la terre et le ciel s'enfuirent sans laisser de traces. | Le « trône blanc » symbolise la pureté, la justice et l’autorité divine. La terre et le ciel « s’enfuient » : l’ancien ordre disparaît avant la création nouvelle (chap. 21). |
| 12 Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône, et des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert : le livre de vie, et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans les livres. | Les versets 12 et 13 nous montrent
“les morts debout devant le trône“;
“la Mort et l’Hadès rendirent leurs
morts“... Saint Jean ne parle pas de
résurrection. Le mot n’est pas prononcé,
sans doute parce qu’il a voulu
le réserver à la “première résurrection“
des martyrs. N’oublions pas
que l’Apocalypse s’adresse avant
tout à l’Église persécutée et cherche à
mettre en lumière la valeur du sacrifice
des martyrs et leur destinée éternelle.
Saint Jean ne parle pas de
“seconde résurrection“, car c’est celle
qui existe pour tout le monde, justes
et injustes. Elle n’est pas de soi un
gage d’entrée dans le Monde
Nouveau. Le livre de vie, traditionnellement, dans le judaïsme, contient les noms des justes auxquels est réservée la vie éternelle. “On remarquera le correctif deux fois apporté dans l’Apocalypse (13,8 et 21,27) : c’est le livre de vie de l’Agneau et non plus le registre d’une prédestination aveugle“ (P. Prigent, op. cit. p. 67). Car le Christ a versé son sang pour sauver tous les hommes. Le salut ne dépend pas d’abord de nos oeuvres, il est gratuit. Le fait d’être sauvé a son origine première et fondamentale dans la volonté de Dieu qui est gratuite. Si nous restons fidèles à cette vocation, nous serons sauvés. Mais ce n’est pas notre fidélité qui est première ; c’est l’appel de Dieu qui est premier, et c’est cela l’inscription dans le livre de vie. D.A. |
| 13 La mer rendit ses morts, la mort et l'Hadès rendirent leurs morts, et chacun fut jugé selon ses œuvres. | Rien ni personne n’échappe au jugement. La mer, symbole de chaos, rend les morts ; la mort et le séjour des morts (Hadès) sont eux aussi dépouillés de ceux qu’ils retiennent. |
| 14 Alors la mort et l'Hadès furent précipités dans l'étang de feu. L'étang de feu, voilà la seconde mort ! | C’est une déclaration théologique majeure : même la mort, dernier ennemi (1 Co 15:26), est détruite. L’étang de feu est défini explicitement : « la seconde mort ». La première mort est physique ; la seconde morte est spirituelle — séparation définitive d’avec Dieu. |
| 15 Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l'étang de feu. |
Synthèse théologique du chapitre 20
-
Le chapitre 20 est l'un des sommets théologiques de l’Apocalypse. Il affirme :
- La souveraineté de Dieu sur Satan.
- Le diable n’agit jamais librement : il est lié, relâché, jugé selon le dessein divin.
- La victoire spirituelle des saints.
- La première résurrection représente leur participation à la vie du Christ et leur règne avec lui.
- La nature symbolique du millénium.
- Le texte utilise des catégories temporelles pour parler de réalités spirituelles profondes : protection, règne, sanctification.
- Le mal doit se révéler avant d’être détruit.
- La révolte finale montre la vérité du cœur humain sans Dieu.
- Le jugement dernier est universel et juste.
- Personne n’échappe ; Dieu juge selon la vérité des œuvres.
- La mort elle-même est détruite.
- C’est l’un des messages les plus puissants du livre : la mort n’aura pas le dernier mot.
- La séparation finale entre justes et injustes.
- Le livre de vie manifeste l’appartenance au Christ.
- Le chapitre 20 prépare ainsi la vision de la création nouvelle (chap. 21–22), où tout mal aura disparu, et où Dieu habitera parmi son peuple.
-
Ce chapitre renvoie à plusieurs concepts théologiques :
- Voir l'étude sur l'enfer.
- Voir l'étude sur le Sheol/Hades.
- Voir l'étude sur le jugement dernier.

